Posts by MaHadar

    90 % des gens sont cons. Vous avez vos chances. Gardez-les mais ne les ruinez pas. Être con est salutaire. Avoir l'air con est rhédibitoire.
    Soyez assez intelligents pour saisir la nuance.
    Premier exercice : Comment ne plus avoir l'air con.
    a) Le con parle pour ne rien dire. Ne dites rien. Vous ne direz rien d'intelligent, mais ça vous empêchera de dire des conneries. Vous y gagnerez. Au lieu de dire : 'Quel con !' , votre interlocuteur se dira: 'Joue-t-il au con ?' C'est un premier point. b) Si vous avez vraiment envie de parler, ne vous retenez pas. Dites vos conneries. Et concluez : 'Bon, j'arrête de déconner' . Votre interlocuteur se dira : 'Il joue au con !'. C'est un deuxième point.


    Deuxième exercice : Comment avoir l'air intelligent. · Vous avez à votre disposition une série de mimiques qui donnent inévitablement l'air intelligent. Soyez assez cons pour les copier sans complexes.


    a) L'air entendu : repérez la personne intelligente. Si vous êtes dans un groupe de dix, il y a neuf cons, dont vous. La personne intelligente c'est celle qui vous semble bizarre. Dès qu'elle dit quelque chose de bizarre, faites comme si vous compreniez. Même si vous n'y comprenez rien, les autres auront l'air plus con que vous.
    b) L'air pénétrant : pensez très fort aux contraventions, aux impôts, à votre bagnole emboutie. N'en parlez surtout pas, ça ferait con. Mais pensez-y. Si vous êtes vraiment très con, ça ne vous donnera pas l'air intelligent. Mais l'air emmerdé fait toujours bien quand on ne donne pas ses raisons.
    c) L'air pénétré : même exercice que le précédent mais avec un compas dans le cul. Avantage : donne une dimension souffreteuse.


    · Vous avez aussi à votre disposition une série d'attitudes.


    a) Le penseur de Rodin : asseyez-vous. Mettez votre poing fermé sous votre menton et regardez dans le vide. C'est radical. Même si vous ne pensez à rien (ce que est normal pour un con), il se trouvera toujours un autre con pour vous dire « A quoi penses-tu ?
    b) L'air du type qui n'en pense pas moins : on développe devant vous une théorie saisissante. Vous n'y comprenez rien. Reportez-vous au petit
    a) : l'air entendu . Pour corser, ayez l'air non seulement de comprendre, mais d'avoir votre idée pas con là-dessus. Appliquez le petit b) : l'air pénétrant.
    c) Le rictus de connivence : hochez un peu la tête de bas en haut. Appliquez l'air pénétré (le compas vous aide à crisper finement les maxillaires).


    · Méfiez-vous des révélateurs involontaires de votre connerie !


    a) Surveillez votre regard. Votre oeil vide et sans vie vous trahit. Par définition, vous êtes trop con pour avoir la pupille pétillante. Ne vous laissez pas abattre. Gardez l'oeil fixe.
    b) Fermez bien votre bouche. Rien ne fait plus con qu'une bouche entrouverte. Maîtrisez-vous : ne mâchez plus de chewing gum. Si vous êtes trop con pour exécuter en même temps les exercices oeil fixe - bouche close, utilisez le truc de la cigarette : tirez sur votre mégot et fixez la fumée.


    Troisième exercice : Comment passer pour quelqu'un d'intelligent.
    a) Ne perdez pas votre temps à lire des livres intelligents, à voir des films pensés... Vous n'y comprendrez rien et ça vous déprimerait. Lisez plutôt des critiques intelligentes. Apprenez-les par coeur et changez quelques mots.
    Exemple : 'Ce film a la beauté désertique d'une douleur sans fin' devient 'Ce film a la beauté squelettique d'une couleur sans teint' .
    Vous ne plagiez pas vraiment et vous gagnez en hermétisme. L'hermétisme est le secret de ce troisième exercice.
    Quand vous dites des conneries, dites des conneries incompréhensibles.
    Les cons les prendront pour des finesses qu'ils ne comprennent pas et, double avantage, les gens intelligents se sentiront cons.
    b) Ne faites jamais de citations. "a fait très con. Appropriez-vous les carrément. Mais attention, ne faites pas le con ! N'utilisez pas des citations trop connues. Si un autre con vous dit : 'C'est de toi ça ?', ne prenez pas l'air confus. Ne doutez pas de vous. Votre connerie native vous y aidera.


    Voilà. Maintenant, vous passez à peu de frais pour quelqu'un d'intelligent. Méfiez-vous ! Des gens intelligents vont venir vous poser des questions intelligentes. Vous allez être con pou y répondre. Comment faire ? Renvoyez la balle : « Pourquoi me poses-tu cette question ?
    Quand vous ne pouvez plus la renvoyer, affrontez l'adversaire. Utilisez les quelques célèbres formules que répondront pour vous : Par ordre chronologique :
    · Tu vois ce que je veux dire... (la formule qui sauve)
    · Il me semble que tu limites le problème... (l'autre a l'air con)
    · Tu crois vraiment ce que tu dis (l'autre a l'air hypocrite) ?
    · C'est tout ce que tu trouvez à dire, ben merde (l'autre a l'air limité) !
    · Tais-toi, tu m'atterres ( l'autre a l'air très con).


    S'il se tait, vous avez gagné.
    Ultime traquenard : la tentation de l'intelligence véritable. Attention! Ne tombez pas dans ce panneau démoniaque ! Les gens intelligents sont malheureux. Ils ont compris qu'on était là pour vieillir et crever.
    Avant, il n'y a rien, après non plus, et pendant, on en chie. Comprendre, c'est perdre les avantages du con. C'est connaître le doute, la solitude, la marginalité odieuse, l'insomnie, l'angoisse, les battements de coeur, la souffrance. Et tout ça pour rien puisque vous serez toujours un con. Surtout, ne changez pas. Soyez assez intelligents pour rester cons. Et longue vie.


    PS: http://www.rigoler.com, j'aime bien.

    Glad', franchement, ça à la profondeur d'AC1 SB, avec tout l'aspect PvP en plus.


    PS: Même si les quêtes vont venir...

    Attendez, vous pouvez pas utiliser vos MP???


    Nan parce que le foot je crois que vous êtes les 2 seuls à nous Emm. avec.


    Vous voulez que je mette des trucs qui vs interessent pas moi?


    La gauche gouvernementale piégée au Maroc





    Démanteler le « commerce intégriste », tel est le but de l'offensive menée à la fin de l'été par les autorités du Maroc contre les ventes de cassettes et de livres « obscurantistes » autour des mosquées. Ces mesures ne suffiront sûrement pas à affaiblir le courtant islamiste de Cheikh Yacine, dont l'influence reste importante (lire l'article Un courant populaire mis à l'écart), mais qui est maintenu à l'écart des élections législatives prévues le 27 septembre. Celles-ci s'annoncent difficiles pour le gouvernement de gauche sortant, englué dans des compromissions et limité dans ses prérogatives par la Constitution.





    Par ABOUBAKR JAMAÏ
    Directeur du Journal hebdomadaire, Rabat.




    Le Maroc connaîtra-t-il enfin ses premières élections libres et transparentes depuis l'indépendance en 1956 ? Le roi et son entourage n'ont cessé de mettre l'accent sur l'importance du scrutin du mois de septembre. Dans son dernier discours du trône, le 30 juillet 2002, Mohammed VI s'est longuement attardé sur ce qui, selon lui, devrait marquer un tournant essentiel dans la vie politique du pays. Objet d'intenses débats, le code électoral a finalement été approuvé par le Conseil constitutionnel. Le ministère de l'intérieur, dirigé par le consensuel Driss Jettou, n'avait pas ménagé sa peine pour arriver à un accord entre les différents partis politiques.


    Ce scrutin revêt une double importance pour le roi. M. Abderrahmane Youssoufi, le premier ministre, ne cesse de le répéter. Si son parti, l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a accepté l'alternance dite consensuelle proposée par le défunt monarque Hassan II, c'était pour éviter la « crise cardiaque » dont pouvait être victime le Maroc, comme l'avait affirmé Hassan II à la suite de la présentation d'un rapport de la Banque mondiale au Parlement en octobre 1995. Dans ce contexte, l'implication dans la gestion des affaires de l'opposition dite nationale - en référence à ses racines indépendantistes lors de l'occupation française - devenait une affaire de survie pour la monarchie. Car, en maintenant hors jeu la partie la plus crédible du champ politique, elle courait le risque de devoir assumer seule un bilan économique et social négatif.


    Il devenait aussi impératif de faire appel à de nouvelles élites capables de gérer le pays plus efficacement. Cette participation des partis de l'ancienne opposition aux affaires n'a pas apporté de solution miracle aux problèmes endémiques du pays. Depuis dix ans environ, l'économie croît de 2 % l'an en moyenne, un niveau bien insuffisant pour réduire le niveau de pauvreté ou même pour absorber la masse grandissante des arrivants sur le marché de l'emploi. La situation économique et sociale s'est même dégradée durant ces cinq années de l'alternance. Il importe donc pour le pouvoir de ne laisser en dehors aucune force - à l'exception des islamistes d'Al-Adl Wal-Ihsane, de cheikh Abdessalam Yacine (lire Un courant populaire mis à l'écart) - capable de capitaliser le mécontentement des citoyens.


    Deuxième raison de l'importance de ces élections pour la monarchie : la démocratisation du régime. La popularité initiale de Mohammed VI était essentiellement fondée sur sa volonté affichée de venir en aide aux couches les plus défavorisées de la population. Le monarque avait aussi adopté des décisions symboliques qui ont marqué les esprits. La fin de la mise en résidence surveillée du dirigeant du mouvement islamiste, cheikh Abdessalam Yacine, ainsi que le retour d'exil forcé de l'opposant Abraham Serfaty ont permis de croire à une vraie rupture avec le passé. Mais la plus spectaculaire des décisions a été la mise à l'écart de M. Driss Basri, le tout-puissant ministre de l'intérieur. Le départ de celui qui était considéré comme l'homme lige de Hassan II avait surpris par sa soudaineté. Le changement était donc bien là (1).


    Hélas, il a fallu déchanter. La répression inutilement violente de manifestations pacifiques, les atermoiements dans les dossiers des anciens prisonniers politiques et des disparus durant les années dites de plomb ainsi que les atteintes à la liberté d'expression, avec une série d'interdictions de journaux, sont venus sérieusement écorner une image naissante de roi démocrate. Les élections sont l'occasion de montrer que la démocratie se construit doucement mais sûrement. D'autant qu'elles permettent aussi de concentrer le feu et la critique sur le gouvernement de M. Youssoufi.


    La dégradation des conditions de vie de la majeure partie de la population menace de déboucher sur des remous sociaux. Les émeutes de 1981 à Casablanca et celles de 1994 à Fès sont encore dans les mémoires. Lors du traditionnel discours du trône du 30 juillet 2002, le roi n'a pas pris de gants pour stigmatiser la situation économique. Un avis dûment relayé par la presse officielle. Le gouvernement aurait failli. En fait, ce reproche est injuste à l'égard de la majorité menée par le premier ministre socialiste.


    Si, à la mort de Hassan II, l'équipe de M. Youssoufi a semblé disposer d'une plus grande liberté de manoeuvre, il n'a fallu que quelques mois pour que l'initiative économique soit reprise par le cabinet royal. En 2002, le gouvernement perdait un peu plus de ses prérogatives en matière de gestion économique, après que le roi eut décidé d'élargir les pouvoirs des gouverneurs rattachés au ministère de l'intérieur. L'effeuillage très peu démocratique des prérogatives du gouvernement a été mené tambour battant au nom d'une raison d'Etat économique. Les technocrates du Palais répondaient au mécontentement de la communauté des affaires, qui, fortement déçue par l'indécision du gouvernement Youssoufi, court-circuitait en permanence les départements de celui-ci pour adresser ses doléances directement aux conseillers du roi. Ainsi, les investissements étrangers, quasi exclusivement concentrés dans le secteur des télécommunications et qui ont rapporté 33 milliards de dirhams (environ 3,3 milliards d'euros), résultent d'une loi passée in extremis en 1997 par le gouvernement des technocrates juste avant l'alternance. Or les partis de la coalition menée alors par M. Abderrahmane Youssoufi ne l'avaient pas votée. La monarchie joue sur du velours.


    D'autre part, en proposant l'alternance aux partis de l'opposition, dont l'USFP, Hassan II avait exigé de garder la haute main sur des ministères dits de souveraineté. La justice, les affaires étrangères, l'intérieur et les affaires islamiques restaient directement sous sa supervision. Ces ministres-là devaient être nommés par lui. L'opposition refusa. Elle présenta même un mémorandum appelant à un rééquilibrage des pouvoirs entre le roi et le Parlement. Hassan II ne daigna pas répondre. Il organisa en 1996 un référendum sur une nouvelle Constitution qui préservait le caractère absolu de son régime. Les élections législatives qui suivirent furent entachées d'irrégularités, comme le dénonçait un communiqué des partis de l'opposition en décembre 1997, signé par M. Youssoufi lui-même. Cela ne l'empêcha pas d'accepter le poste de premier ministre d'un gouvernement dont quatre « ministères de souveraineté » échappaient complètement à son contrôle, et qui était issu d'un Parlement résultant d'élections truquées, sous l'égide d'une Constitution limitant fortement ses pouvoirs par ceux du roi.


    Défections massives
    En l'absence de résultats tangibles à faire valoir, le parti de M. Youssoufi ne sort pas indemne de cette expérience. Sa base ne comprend pas bien les concessions faites par ses dirigeants. Sous la pression de celle-ci, de l'opinion publique et même de la monarchie, le premier ministre a enfin décidé de tenir le congrès du parti en mars 2002, avec dix années de retard. En protestation contre les manipulations qui ont terni la préparation et le déroulement de l'événement, la jeunesse du parti, sa composante syndicale ainsi qu'un groupe d'intellectuels, voire de dirigeants respectés, ont décidé de quitter le parti. Ces défections massives accentuent la faiblesse de M. Youssoufi face à la monarchie.


    Là encore, les malheurs du premier ministre sont largement auto-infligés. En choisissant de jouer le jeu de la branche sécuritaire du régime, il s'est aliéné les démocrates. En laissant la presse du parti charger le jeune capitaine Adib, dont le seul crime a été de dénoncer la corruption de ses supérieurs par ailleurs reconnus coupables et condamnés ; en interdisant à plusieurs reprises des journaux (2) ; en n'affrontant pas les lobbies clientélistes ; et surtout en étant incapable de défendre la réforme du statut de la femme et en admettant devant le Parlement que seul le roi était en mesure de faire avancer le dossier, il s'est mis en position de faiblesse. Il a ainsi fait le jeu des conservateurs du régime.


    L'attelage contre nature mis en place en 1997 s'est révélé contre-productif. Difficile dans ces conditions de prévoir les résultats des prochaines élections. Le rassemblement de la gauche hors des partis gouvernementaux est encore trop récent. La dynamique est pourtant prometteuse. En agrégeant les forces de l'extrême gauche, le parti de la Gauche socialiste unifiée (GSU) a probablement redéfini les frontières d'une gauche fidèle aux idées de démocratie et de progressisme. La probable apparition d'un nouveau parti composé d'anciens militants de l'USFP pourrait contribuer à la naissance d'une gauche nouvelle régénérée.


    Il est toutefois peu plausible que le régime laisse s'opérer cette évolution sans réagir, car la caractéristique de cette nouvelle gauche est de remettre en discussion les prérogatives du roi et une concentration des pouvoirs qui ne peut que générer le clientélisme et donc l'inefficacité économique. Mais la monarchie ne semble guère disposée à entamer ne serait-ce qu'un débat sur le sujet. Aussi est-il expressément recommandé aux invités des débats politiques télévisés de faire l'impasse sur la réforme constitutionnelle.


    D'autre part, l'ostracisme continue de frapper le mouvement Al-Adl Wal-Ihsane. Refusant au roi la qualité de « commandeur des croyants », le mouvement de cheikh Yacine remet lui aussi en question la Constitution. Le régime n'a jamais pris de gants avec la mouvance la plus populaire de l'islamisme. La libération du chef spirituel a été suivie de véritables actions-commandos menées vraisemblablement par les services de sécurité contre les imprimeurs du mouvement. De ce fait, Al-Adl Wal-Ihsane n'a tout simplement pas de presse. Le boycottage des médias officiels ne s'est pas relâché depuis le décès de Hassan II. Plutôt que de participer aux débats politiques, les dirigeants d'Al-Adl Wal-Ihsane ont adopté une stratégie d'attente, contrairement aux islamistes officiels du Parti de la justice et du développement (PJD), représentés au Parlement depuis les élections de 1997. La création relativement récente des cercles politiques au sein de l'organisation marque toutefois un changement de stratégie. La participation de ces islamistes combattus par la monarchie aux consultations électorales est moins improbable que par le passé.


    Des élections libres constituent une étape nécessaire mais guère suffisante dans l'édification d'une démocratie digne de ce nom. Nécessaire car elle permettrait l'émergence d'une classe d'élus légitimes, consciente de sa légitimité, et donc plus revendicative. Cette étape ne serait toutefois pas suffisante car la Constitution, approuvée lors de consultations populaires caractérisées par le dévoiement de la volonté des citoyens, attribue au Parlement et au gouvernement qui en est issu un rôle subalterne.


    Si, comme l'a prétendu le premier ministre, l'alternance doit être analysée comme une transition vers la démocratie, l'objectif doit être une nouvelle Constitution définie par l'équilibre des pouvoirs. Malheureusement, cette revendication, jadis omniprésente dans le discours politique du parti de M. Youssoufi, est passée à la trappe. Pris dans le cercle vicieux de compromis qui deviennent souvent compromissions avec la monarchie, la gauche gouvernementale s'est coupée de sa base. Elle a été ainsi contrainte d'accepter que le roi imprime son propre rythme à des réformes dont personne n'est sûr qu'elles mènent à un régime démocratique. L'avènement de nouvelles forces politiques, aussi bien à gauche que dans la mouvance islamiste, pourrait changer la donne.


    ABOUBAKR JAMAÏ.

    Maroc
    Election
    Islam
    Politique
    Religion
    Société
    Intégrisme






    date - sujet - pays


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    Lire aussi :
    Un courant populaire mis à l'écart


    (1) Lire Ignace Dalle, « Le Maroc attend le grand changement », et Francis Ghiles, « Le pays entre dans la mondialisation par effraction », Le Monde diplomatique, juin 2001.


    (2) Lire « Dérive autoritaire du gouvernement marocain », Le Monde diplomatique, janvier 2001.






    LE MONDE DIPLOMATIQUE | SEPTEMBRE 2002 | Pages 22 et 23
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/09/JAMAI/16864



    TOUS DROITS RÉSERVÉS © 2003 Le Monde diplomatique.



    ----------FUSION----------
    ENCORE 1???


    Betterave



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    [R] Beta vulgaris L. v. esculenta (Chenopodiaceae).
    En: Beet ; De: Rote Beete ; Es: Remolacha ; It: Bietola ; Pt: Beterraba.
    .
    - Plante bisannuelle cultivée pour sa racine pivotante, charnue qui se forme la première année et que l'on utilise soit dans l'industrie sucrière (Betterave sucrière), soit comme aliment pour le bétail (Betterave fourragère) ou pour l'homme (Betterave potagère).
    .
    - Maladies : certaines peuvent compromettre gravement les rendements : Oïdium, Cercosporose, Ramulariose, Rhizomanie.
    .
    - Principaux ravageurs européens : certains ravageurs s'attaquent aux plantules et aux très jeunes plantes ; il faut les combattre rapidement car ils peuvent compromettre la culture : l'Atomaire de la betterave (Atomaria linearis) et la Petite Limace grise (Deroceras reticulatum).
    L'Altise de la betterave, Chaetocnema tibialis (Illiger), Col., Chrysomelidae attaque les cotylédons. Les chenilles de la Noctuelle des moissons (Agrotis segetum), la Noctuelle ypsilon (Agrotis ipsilon) et la Noctuelle noirâtre , (Euxoa nigricans) rongent les racines en début de développement, ainsi que la larve du Hanneton commun (Melolontha melolontha). Le Nématode de la betterave (Heterodera schachtii) déforme les racines et entraîne un flétrissement de la plante.
    De nombreux ravageurs s'attaquent aux feuilles ; les Pucerons sont particulièrement à craindre du fait qu'ils peuvent transmettre une grave maladie à virus : la Jaunisse (BMYV, BYV). Il s'agit principalement du Puceron vert du Pêcher (Myzus persicae) et du Puceron noir de la Fève (Aphis fabae). La Noctuelle gamma (Autographa gamma), la Noctuelle potagère (Mamestra oleracea) et la Mouche de la Betterave (Pegomyia betae) rongent les feuilles. La Casside nébuleuse, Cassida nebulosa L., la Casside noble, Cassida nobilis (L.), Col., Chrysomelidae, et la Capside de la Pomme de terre, Calocoris norvegicus (Gmelin), Het., Miridae peuvent occasionner aussi de moindres dégâts sur les feuilles.
    .
    - Betterave sucrière (B. vulgaris v. altissima) (*) .
    En: Sugarbeet ; De: Zückerrübe ; Es: Remolacha azucarera ; It: Barbabietola da zucchero ; Pt: Beterraba sacarina.
    .
    La racine, riche en saccharose, est essentiellement utilisée pour la fabrication du sucre et dans une moindre mesure pour la distillation. Les collets et les feuilles sont consommés par le bétail ou utilisés comme engrais vert. Le semis a lieu tôt au printemps et la récolte s'effectue en automne (mi septembre - mi novembre), lorsque les feuilles jaunissent et prennent un port tombant.
    Les principaux pays producteurs européens sont la France (dans la région Nord), le Bénélux et l'Allemagne.
    .
    - Betterave fourragère (B. vulgaris v. alba) (*) .
    .
    En: forage beet ; De: Futterrübe ; Es: Remolacha forrajera; It: Barbabietola da foraggio ; Pt: Beterraba forrageira.
    .
    La plante entière est consommée par le bétail (essentiellement les ruminants). La culture est la même que celle de la Betterave sucrière mais le semis à souvent lieu en pépinière ; la plantation s'effectue alors en juin - juillet. Elle est surtout cultivée en France, en Allemagne, en Angleterre en Belgique et au Pays-Bas.
    .
    - Betterave rouge ou Betterave potagère (*) .
    .
    La racine rouge est consommée crue ou cuite. Le semis s'échelonne de mars à juillet selon les variétés ; on pratique le démariage au stade 4-5 feuilles et la récolte s'effectue à partir de juin jusqu'au premières gelées. L'Angleterre et la France sont les principaux pays producteurs européens.



    * Betterave sucrière (Minost C.)
    a: Racine rugueuse à forme conique, blanche ou grise, très riche en sucre; b: sillon saccharifère; c: collet réduit; d: feuille.



    * Betterave fourragère (Minost C.)
    a: racine allongée, de forme cylindrique, lisse et blanche, sortant à moitié de terre; b: collet assez développé; c: feuille.



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    UN dernier...


    La mante religieuse


    Description physique
    La mante religieuse est de couleur brun-jaune ou verte, elle peut se camoufler. Le mâle mesure de 4 à 6 cm de long. La femelle peut mesurer jusqu'à 7,5 cm. Elle a une tête triangulaire. Ses gros yeux ronds lui permettent de calculer exactement la distance qui la sépare de sa proie. Elle peut voir derrière elle, mais elle tourne tout de même la tête car sa vue est meilleure de face. Avec ses mandibules tranchantes qui s'ouvrent comme des pinces ou des cisailles, elle peut broyer ses ennemis. Avec ses longues antennes filiformes, elle peut entendre très loin. Elle a 6 pattes, dont deux sont des sortes de pinces avec des crochets qu'elle utilise pour capturer ses proies. Elle a 4 ailes membraneuses cachées dessous. Ses ailes sont accrochées à l'abdomen, ainsi elle peut mieux grimper aux arbres. Elle a un abdomen très allongé sans appendice.
    Habitat
    La mante religieuse est une espèce répandue dans plusieurs régions en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique du Nord et en Australie. Elle ne vit que dans les milieux chauds et secs. C'est un des plus grands insectes d'Europe. Dans certains pays d'Europe centrale, elle est strictement protégée. Elle vit dans les prés d'herbes hautes : dans les clairières, les friches (terrains non cultivés) ensoleillées ou sur les talus.


    Nourriture
    La mante religieuse se nourrit de sauterelles et de criquets. Quelquefois, elle mange d'autres insectes. Les deux pattes repliées - comme si elle priait, c'est pour cela qu'elle s'appelle la mante religieuse - elle se tient immobile, attendant qu'une proie passe à côté d'elle. Reconnaissant sa proie non à sa forme mais à ses mouvements, ce n'est que lorsque celle-ci bouge que la mante projette en avant ses pattes et la saisit avec une rapidité foudroyante.
    Les mantes religieuses se dévorent entre elles. Ce sont les mâles qui se font souvent manger par les femelles lors de l'accouplement.


    Reproduction
    Pour protéger sa ponte, la mante religieuse construit une dizaine d'oothèques, contenant chacune 100 à 200 ½ufs qui passent ainsi l'hiver à l'abri. Au printemps, les larves juste écloses s'en vont aussitôt faire la chasse aux pucerons, se dispersant au plus vite pour ne pas rencontrer leurs redoutables frères et s½urs.
    Ennemis et moyens de défense
    Les ennemis de la mante religieuse sont les oiseaux, les reptiles et les petits carnivores Sa défense est le camouflage. Il est même difficile pour nous de l`identifier parmi les feuilles ou les brindilles. Elle peut rester immobile pendant 7 heures.


    Divers
    La mante nettoie ses antennes en les glissant entre ses mandibules. Elles doivent être propres pour rester efficaces. Le mâle produit un chant stridulant par le frottement du bord des élytres. Il y a 1800 espèces de mantes.


    Classement
    Classe: insectes
    Ordre: dictyoptère
    Famille: mantidae



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    LS, si tu effaces mes posts, j'exige que tu effaces les leurs.

    Quote

    Posté originellement par gladiateur
    Ma: ça me saoul COM je suis mal aimé, j'ai toujorus 0 VS lol


    Dans le menu "actions", il y a une option "Défendre", tu perd tous tes mouvements, mais tu gagnes 5VS, si tu le fais tous les jours, c'est toujours ça :D
    Tu verras, à partir de 60VS, ça va aller tout seul, tu pourras prendre une petite arme et te faire pas mal de VS sur les fronts, à ton niveau, c'est vraiment facile, et dès que tu as 100-150VS, je pourai te pistoner pour l'EIAube.
    Là tu verras, ça va aller.


    PS: Dsl, le colonel de l'AUBE est en période d'examens, c'est pour ça qu'il t'a pas accepté dans l'AUBE.
    Sinon, tu as postulé au moins ou tu as juste envoyé un SAC?

    En fait, je voyais ça comme un ambasade, mais pour les relations avec des guildes non-francophones(ex: pour AC1 ou SB), voilà, vous en pensez quoi?

    Rien qu'en pensant qu'AC1 compte entre 200 et 300 quêtes (sauf erreur), 126 lvls, et qu'il est surrement le MMORPG le plus complet après UO, ça devrait te faire réfléchir ;)